COMPRENDRE LES DOULEURS LOMBAIRES ET CE QUE VOUS POUVEZ FAIRE POUR LES SOULAGER
[Je ne suis pas un expert en la matière et ce message ne constitue pas un avis médical. Ce message est publié uniquement à des fins de sensibilisation et d'information du public.]
« J'ai un peu mal au bas du dos », m'a confié une cliente lors d'une première prise de contact. En général, je pose quelques questions aux nouveaux clients qui souhaitent un massage relaxant. Cela me permet de savoir s'ils ont des problèmes de santé dont je devrais être informée.
Je consigne ensuite ces informations par écrit, en y ajoutant les autres détails fournis par le client. Ainsi, je peux suivre l'évolution de sa demande s'il se représente.
Il m'arrivait aussi de leur demander : « Avez-vous un physiothérapeute ou un spécialiste ? » C'est important pour moi car je ne pratique que des massages non médicaux, mais il serait également bénéfique de les encourager à consulter leur professionnel de santé (peut-être un médecin qui pourrait ensuite leur recommander un spécialiste comme un physiothérapeute pour examiner de près la cause profonde du problème).
La plupart du temps, certains de mes clients conscients de leurs problèmes de dos avaient déjà consulté un physiothérapeute, qui leur avait recommandé un massage relaxant pouvant effectivement les soulager.
Après la séance, je discutais avec le client pour savoir si j'avais ressenti ou vu quelque chose d'inhabituel, et s'il avait ressenti quelque chose pendant le massage. Ces informations pouvaient s'avérer utiles pour communiquer avec le professionnel de santé.
QU’EST-CE QUE LA LOMBOLOGIE (LBP) ET QUI EN SOUFFRE ?
Selon l' Organisation mondiale de la santé (OMS), la lombalgie peut se manifester par une douleur sourde ou une douleur aiguë entre le bord inférieur des côtes et les fesses.
En Belgique, j'entends généralement les gens dire « lumbago », ce que j'interprète comme un terme alternatif pour désigner cette zone du dos.
La plupart des cas de lombalgie sont non spécifiques (c'est-à-dire qu'ils ne peuvent être associés à une maladie sous-jacente) et peuvent être aigus (durée jusqu'à 6 semaines) ou chroniques (durée supérieure à 12 semaines).
Les lombalgies peuvent survenir à tout âge, mais elles sont plus fréquentes entre 50 et 55 ans et touchent davantage les femmes. Elles peuvent entraîner des troubles du sommeil, une baisse d'humeur et une grande détresse.
Dire que cela peut affecter notre qualité de vie serait probablement un euphémisme.
« Avez-vous bien dormi ? » demandais-je parfois à mes clients. C'est généralement une première conversation pour savoir comment se passe leur séjour.
Mon conjoint souffrait souvent de douleurs lombaires, ce qui affectait parfois son sommeil. Une fois, la douleur était si intense que nous avons dû consulter un kinésithérapeute pour le faire examiner.
CAUSES DES LUMGOITES ET MESURES DE PRÉVENTION
En réalité, je crois qu'il peut être difficile d'identifier la cause profonde d'une lombalgie. Mon conjoint pensait que cela pouvait être dû à une mauvaise position de sommeil ou à la qualité du matelas. Or, je n'ai jamais ressenti de douleurs lombaires, même si nous dormions dans le même lit.
Enfant, il avait fait une chute dans les collines, dévalant une pente abrupte, et avait heureusement été rattrapé par un arbre contre lequel son dos avait heurté le sol. Cela pourrait également constituer un facteur de risque pour lui.
J'ai trouvé encourageant de constater que l'âge n'est pas un obstacle.
« Est-il inévitable qu’avec l’âge, nous souffrions de douleurs lombaires ? », a demandé Vismita Gupta-Smith de l’OMS lors d’un entretien avec le Dr Yuka Suma le 29 avril 2024.
« Non », répondit le Dr Suma. « Nous pouvons tous vieillir en bonne santé. Les douleurs lombaires ne sont pas une fatalité pour tout le monde. »
Ils ont ensuite abordé les traitements possibles. « Les traitements doivent tenir compte de vos besoins, de vos valeurs et de vos préférences. Il peut être important pour vous de prendre votre petit-enfant dans vos bras, de faire une longue promenade ou tout simplement de bien dormir », a expliqué le Dr Suma.
Elle a ajouté : « Les traitements doivent vous permettre de faire ou de continuer à faire ce qui est important pour vous. Ils peuvent notamment inclure des soins personnels efficaces, des thérapies physiques comme l’exercice et les massages, ainsi que des thérapies psychologiques pour vous aider à vous concentrer sur ce que vous pouvez faire, et non sur la douleur. »
Prendre soin de soi comprend :
être physiquement actif
optimiser le bien-être mental
maintenir un poids corporel sain
ne pas fumer de tabac
bien dormir
être engagé dans des activités sociales et professionnelles
Mettre en place des aménagements ergonomiques sur le lieu de travail.
UN MASSAGE RELAXANT PEUT-IL VOUS AIDER ?
Le patient est le mieux placé pour savoir ce qui lui convient, car il s'agit de son propre corps. J'ai consulté les études générales et les avis divergent à ce sujet. L'OMS, dans ses recommandations pour la prise en charge non chirurgicale des lombalgies chroniques primaires chez l'adulte en soins primaires et communautaires , émet une recommandation conditionnelle en faveur de son utilisation, mais avec un niveau de preuve très faible.
À mon avis , un massage relaxant seul ne constitue pas un traitement efficace, car le problème résulte généralement d'une combinaison de facteurs physiques et psychologiques. Cependant, associé à une bonne connaissance de ses limites (par exemple, savoir se lever après une longue période assise à son bureau ou reconnaître les signes de surmenage), à une activité physique quotidienne et au maintien d'une bonne posture, un massage régulier peut contribuer à réduire les facteurs de risque.
« Parlez ouvertement de vos douleurs lombaires chroniques avec vos professionnels de la santé, en abordant notamment votre bien-être mental et votre contexte social, afin qu’ils puissent vous aider à identifier les options de traitement appropriées, sur lesquelles vous pouvez vous entendre et qui vous conviendront le mieux », a conseillé le Dr Suma aux personnes souffrant déjà de lombalgie chronique.
LA SANTÉ EST UN TRÉSOR
Pour conclure, je trouve ironique que nous sacrifiions parfois notre santé pour acquérir des richesses durant notre jeunesse, pour ensuite utiliser ces richesses afin de recouvrer la santé perdue durant nos dernières années.
Mieux vaut prévenir que guérir.
Plus tôt nous prenons de bonnes habitudes, plus nous avons de chances de vivre une vie heureuse et saine, même en vieillissant.